Un chevalier de niveau 14 entra dans la grande salle de l'Ordre. Il était bardé de fer et d'acier et une grande hache de Lochabre était accrochée à son dos. Pourtant, malgré son air martial, sa plus grande force n'était pas ses armes destinées à répandre le sang ennemi, pas plus que les plaques de son armure. Non, sa plus grande arme, ses meilleures chances résidaient dans sa Lyre et dans sa voix ! Un vieil instrument pendait à ses côtés mais c'était un instrument splendide.
Il était formé de deux cornes d'aurochs sauvage d'Arendie soudées entre elle par une sorcellerie aussi ancienne qu'obscure. Les pointes acérées servaient de supports à de magnifiques Pierres Précieuses, un rubis rouge comme le sang et un saphir bleu comme l'Océan. Entre les cornes se situait la barre des cordes, taillée dans une améthyste dont les reflets rappelaient les forêts lointaines du Levant. Et toutes les cordes étaient tressées en fil d'or jaune comme les blés.
Le chevalier prit ce formidable joyaux, en pinça les cordes, et tout les chevaliers présents eurent les oreilles affreusement endolories par les sons discordants et disharmoniques qui s'en élevèrent. Les fausses notes succédèrent aux fausses notes et le chevalier commenca à chanter d'une voix éraillée et tout aussi affreuses que les sons qu'il tirait de son joyaux.
Salut à tous, Nobles Seigneurs
Je viens ici en cette Heure
Pour trouver en ce Monde de Misère
Une taverne où l'on sert de l'Amer.
Ici je suis arrivé depuis quelques temps
Solitaire je suis resté jusqu'à présent.
Mais mon talent de la chansonnette
S'évanouit quand je manque de cannettes.
Mes diverses missions et rapines
Dans les Cités comme au fond des ravines
M'ont rapportés 52.000 pièces d'argent.
Mais mes Rêves en valent mille fois autant.
Parmi vous, Nobles Seigneurs de Carnage
Il me semble reconnaitre Lord Maccrage
Qui fut en d'autres temps et lieux
Un camarade de beuverie et autres jeux...
En ces autres temps, je fus Roden Erik, Viking barbare
En ces autres lieux, Je fus FFC et adorateur de canards.
Telle est l'Histoire, pas la question.
Car ici dois je narrer ma motivation.
Quelques vers, oserais-je dire verres, y suffisent :
Si parmi vous mon entrée je ne vise
Pourquoi aurais je chanté ? Pourquoi aurais je joué ?
Et vos cages à miel de la sorte martyrisé ?
Les denières notes se turent, au soulagement des présents, pâles comme la Mort - Comment pouvais t'on jouer aussi mal ?
[HRP] Désolé pour ce tas de paroles inintelligibles mais je me fais toujours plaisir à écrire des RP barbares avec des "poèmes" aussi idiots que vides de talent... mais moi je me marre à les écrire, j'éspère qu'ils vous font aussi sourire